Vue depuis la tour octogonale du Château-fort de Trévoux
©Vue depuis la tour octogonale du Château-fort de Trévoux|Romain CAVALLERO
On vous raconte des histoires...

Monumentales pépites

Églises, Basiliques, châteaux (forts ou pas) et belles demeures : vous devez absolument venir découvrir nos monumentales pépites autour de Ars et de Trévoux.

Voici une sélection à ne pas manquer !

Les châteaux

Un territoire au passé aussi riche compte forcément son lot de vieilles pierres. Avez-vous déjà entendu parler du Château de Fléchères, à Fareins ? Il s’agit du plus gros château du 17ème siècle ouvert à la visite dans la région lyonnaise. Décor de multiples films, restauré avec passion par ses propriétaires, il propose aux visiteurs une véritable immersion dans les 17ème et 18ème siècles à travers la visite des anciennes cuisines puis de deux étages aux pièces de réceptions et aux appartements entièrement meublés avec du mobilier d’époque.

En parlant de pierres, vous tomberez sous le charme du donjon du Château-fort de Trévoux au décor bichrome composé d’alternance d’anneaux de pierres de taille en calcaire blanc et en pierres dorées. Les vestiges de ce puissant château-fort vous permettront de remonter encore d’avantage le temps. Construit en deux phases au cours du 14ème siècle puis abandonné en 1563 suite à son attaque par les troupes protestantes, il s’agit d’un témoin exceptionnel des châteaux-forts de la fin du Moyen-âge. La terrasse du donjon offre un panorama insoupçonné sur les Monts d’Or, les Monts du Lyonnais et le Beaujolais. En redescendant, vous pourrez découvrir les armes du chevalier et essayer ses casques et pièces d’armure.

Puisqu’on évoque un beau panorama, nous vous recommandons celui du donjon du Château-fort d’Ambérieux-en-Dombes. Un bon appât pour vous conseiller de découvrir un autre type de château-fort du 14ème siècle : celui en brique, typique de la Dombes !

Citons, pour être tout-à-fait complets, les châteaux-forts de Saint-Bernard et de Juis à Savigneux, qui ne sont pas ouverts à la visite mais auprès desquels il est toujours agréable de passer au gré d’une de nos randonnées.

Les demeures

Et si on parle de randonnée, vous ne pouvez pas manquer le parc du Lycée agricole de Cibeins, ouvert au grand public, et la découverte de ce site insolite. Le lycée agricole a été fondé en 1918 par Edouard Herriot, maire de Lyon, dans un ancien château résidentiel et son domaine. La ferme-modèle du lycée, très moderne pour l’époque, se trouve de l’autre côté de la Départementale 88C et porte l’empreinte de Tony Garnier. Le lycée étant depuis passé sous compétence régionale, la ville de Lyon a conservé un peu plus loin une grande pépinière qui alimente les espaces verts lyonnais.

Le patrimoine religieux

Passons maintenant au patrimoine religieux, car là non-plus, les environs d’Ars et Trévoux ne sont pas en reste, et pour toutes les époques. Commençons par l’église médiévale de Saint-Bernard, au porche gothique flamboyant ajouté en avant du portail roman (quand la porte est ouverte, on observe les deux courants esthétiques dominants du Moyen-âge en un coup d’œil). Vient ensuite la chapelle de Chanteins édifiée au 11ème siècle dans un petit hameau sur la commune de Villeneuve, puis celle de Saint-Didier-de-Formans, construite au 17ème siècle. La basilique Saint-Sixte, à Ars, de Pierre-Marie Bossan (oui, le même que la basilique de Fourvière à Lyon) ouvre la voie de nos constructions religieuses contemporaines, suivie de près par la monumentale église Saint-Symphorien, de Trévoux. Terminons, à Ars, avec l’incroyable église semi-enterrée Notre-Dame-de-la-Miséricorde (1500 places !) de Pierre Pinsard, à qui le département de l’Ain a récemment consacré un ouvrage et une exposition.

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